Formations santé et sécurité au travail

• Autorisation de conduite : est un document interne délivré par l’employeur reconnaissant la capacité d’un salarié à la conduite en sécurité de l’engin mentionné sur l’autorisation. L’employeur doit s’assurer au préalable que le salarié ait reçu une formation adéquate, qu’il est médicalement apte à conduire (selon un avis du médecin du travail), et qu’il connaît les risques liés à son environnement de travail. L’autorisation de conduite ne doit pas être confondue avec le CACES®, qui est un certificat attestant des compétences du conducteur.
  
• CACES (Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) : Il permet d’attester des connaissances et du savoir-faire d’un opérateur pour la conduite en sécurité d’une catégorie spécifique d’engin. Le CACES n’autorise pas la conduite, c’est l’employeur qui doit délivrer l’autorisation de conduite.

• MAC (Maintien Actualisation des Compétences) : Tous les 24 mois, les SST doivent suivre un recyclage, pour maintenir leurs compétences et prolonger la validité de leur certificat. Cette formation d’une durée de 7 heures permet d’évaluer des écarts par rapport au comportement attendu, de réviser les gestes d’urgence, et de mettre à jour les savoirs et savoir-faire selon les évolutions réglementaires ou organisationnelles.

• SST (Sauveteur Secouriste du travail) : Il s’agit d’un salarié formé aux gestes de premiers secours. Sa mission est de porter secours à toute victime d’un accident de travail ou d’un malaise au sein de l’entreprise. En parallèle, il participe à la prévention des risques professionnels au travail. Tout salarié souhaitant devenir secouriste du travail doit suivre une formation SST initiale de 14h00.

Santé et sécurité

• DAE (Défibrillateur Automatisé Externe) : est un dispositif médical de réanimation de victime d’arrêt cardiaque. Il s’agit d’un appareil portatif sur batterie fonctionnant avec deux électrodes dont le rôle est d’analyser le rythme cardiaque. L’analyse est entièrement automatique ; c’est le DAE qui décide de la nécessité de choquer ou non afin d’éviter à l’opérateur toute prise de décision. L’utilisation du DAE s’accompagne d’un massage cardiaque.

• RPS (Risques psychosociaux) : Les RPS sont définis comme un risque pour la santé mentale et physique des travailleurs, causé par les conditions d’emploi, l’organisation du travail et les relations au travail. Les risques sont les suivants : le stress, le burnout, les violences internes (conflit majeur, harcèlement moral, sexuel, etc.), et les violences externes exercées sur des salariés par des personnes extérieures à l’entreprise (insultes, menaces, agressions, etc).

• TMS (Troubles musculosquelettiques) : sont des atteintes de l’appareil locomoteur qui touchent les articulations, les muscles et les tendons des membres inférieurs et supérieurs. L’activité professionnelle joue un rôle prépondérant dans leur apparition, maintien et aggravation.  

Outils de mesure et d’action

• EVRP (Évaluation des risques professionnels) : à pour but d’identifier, recenser et analyser les risques rencontrés en entreprise, dans l’objectif de mettre en place un plan d’action et de prévention adéquat. Les résultats de cette évaluation doivent être retranscrits dans le DUERP.

• DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnels) : Ce document est une obligation légale, prévue par l’article R4121-1 du code du travail, pour toutes les entreprises dès l’embauche du premier salarié. Il permet de recenser, consigner et évaluer les risques pour la santé et la sécurité des salariés au sein de l’entreprise. Le DUERP doit être actualisé lors de tout changement de condition de travail impactant la santé et sécurité au travail, lors d’un accident de travail et au moins une fois par an pour les entreprises de 11 salariés et plus.  

• FIPU (Fond d’investissement pour la prévention de l’usure professionnelle) : Créé en 2023, les FIPU est un dispositif financier destiné à aider les entreprises à financer des actions de prévention, d’amélioration des conditions de travail et d’adaptation des postes. Il vise à prévenir l’usure au travail et à prolonger la vie professionnelle des salariés les plus exposés.

• IPRP (Intervenant en prévention des risques professionnels) : expert en prévention des risques professionnels,  dont le rôle consiste à analyser les situations de travail, proposer des actions correctives et participer à la mise en place d’une politique de prévention efficace. L’IPRP peut être interne à l’entreprise (membre du service de santé et sécurité) ou externe, dûment enregistré auprès de la DREETS.

Autres termes liés à la santé et sécurité

• IPSEN (Initiation aux Premiers Secours Enfants et Nourrissons) : Formation grand public destinée à apprendre les gestes de premiers secours adaptés aux situations d’urgence concernant les enfants et les nourrissons.
  
• GQS (Gestes qui sauvent) : Cette formation permet de reconnaître une situation d’urgence et d’acquérir les bons réflexes en cas d’urgence vitale, avant l’arrivée des secours professionnels. Elle traite les objectifs suivants : pratiquer un massage cardiaque, utiliser un défibrillateur, stopper une hémorragie, gérer une personne inconsciente.

• PSC (Premiers secours citoyen) : ancien Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1). Il s’agit du premier maillon de la formation aux premiers secours en France. Cette formation de 7h permet d’acquérir les bons réflexes face aux incidents communs : perte de connaissance, brûlure, étouffement, hémorragie, arrêt cardiaque, traumatisme, etc. La formation PSC s’adresse à tout citoyen à partir de 10 ans. (En savoir plus sur les différence entre SST et PSC)

• PSE 1 / PSE 2 (Premiers secours en équipe niveau 1 & 2) : Il s’agit de formations professionnelles de secourisme destinées à intervenir en équipe pour la prise en charge d’une victime. Le PSE1 permet d’acquérir les bases du secours d’urgence, tandis que le PSE2 approfondit les techniques pour gérer des situations plus complexes. À ne pas confondre avec le PSC, formation grand public axée sur les gestes de premiers secours à titre individuel.

• PSSM (Premiers Secours en Santé Mentale) : Formation qui apprend à repérer les signes de détresse psychologique et à apporter un soutien initial aux personnes en souffrance mentale, en attendant une aide professionnelle adaptée. Inspirée des premiers secours physiques, elle vise à réduire les symptômes et à encourager l’accès aux soins.